Les élus moralisent les "privilèges" des régimes spéciaux en votant des lois pour toujours moins...
Mais ils savent aussi se servir avec des régimes hyper spéciaux qui, en s’empilant (ah le cumul des mandats !), aboutissent à du toujours plus.
Dans la vidéo en lien, quelques exemples ... qui ne tiennent pas compte d’autres revenus, bien sûr moralement inattaquables.
Les élus moralisent les "privilèges" des régimes spéciaux en votant des lois pour toujours moins...
Mais ils savent aussi se servir avec des régimes hyper spéciaux qui, en s’empilant (ah le cumul des mandats !), aboutissent à du toujours plus.
Dans la vidéo en lien, quelques exemples ... qui ne tiennent pas compte d’autres revenus, bien sûr moralement inattaquables.
video à voir sur le site sundep national http://sundep.org/
Si, au mérite des services rendus à la Nation, le salarié de la République Nicolas Sarkozy bénéficie de 140% d’augmentation pour son salaire :
Au mérite des services rendus à la Nation, les infirmières, entre autres, devraient bénéficier de 850% d’augmentation sur leur salaire.
Dans la même logique, la croissance, c’est-à-dire l’un des objectifs fixés par son employeur (le peuple français) sera d’au moins 5% en 2007.
Allons plus loin, puissamment porté par le résultat imposé au Chef de l’Etat de 140% de progrès dans notre quotidien : le nombre de chômeurs sera d’environ 2 millions (au lieu des 4,4 millions réels, estimés selon un mode de calcul non gouvernemental), le budget de l’Elysée triplera et les salariés du public et du privé bosseront jusqu’à 75 ans pour pouvoir bénéficier d’une demi-retraite.
Sarkozy reste dans la droite logique de son slogan de campagne : « travailler plus pour gagner plus ». Ses heures de travail sont en effet plus importantes de 140% à celles de son prédécesseur. En même temps, bosser 2,5 fois plus que Chirac, c’est pas trop balaise à réussir…
140% après cinq mois d’exercice de son mandat, cela correspond, à la fin de l’année, à un nouveau réajustement de 700% (au regard des résultats obtenus en octobre : grèves, moral en berne, etc.). A ce rythme d’augmentation, et au terme des dix ans de pouvoir promis à Sarkozy, le petit Nicolas deviendra propriétaire du palais de l’Elysée et du fort de Brégançon. Ces lieux représentent en quelque sorte ses stock-options.
Sarkozy se fera moins chambrer au prochain G8, puisque son salaire revient ainsi à peu près au niveau de ses collègues de travail. Pourvu qu’il ne se fasse pas provoquer par Poutine sur le nombre de têtes nucléaires de notre pays…
En s’alignant sur le salaire de son Premier Ministre, Sarkozy pourrait aussi s’aligner sur sa discrétion. Exploitera-t-il ce Fil(l)on ?
Son augmentation ne comprend pas la pension alimentaire pour le divorce, les frais de bouche, le loyer, les frais vestimentaires (short et baskets sont fournis par la Maison), les frais de vacances… mais pourquoi donc Cécilia est partie ?
Et vous, si l’augmentation de salaire était justifiée au mérite, que se passerait-il dans notre beau pays ?
Retraite : le niveau des pensions va fortement se dégrader à long terme
Le niveau des pensions de retraite va fortement se dégrader à long terme, perdant environ 10 points entre les générations 1938 et 1985, selon le dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) qui sera présenté cette semaine, et que dévoile la Tribune datée de lundi.
"Il est prévu que le taux de remplacement net (rapport entre la première pension et le dernier revenu d’activité, nets de prélèvements sociaux) lors de la liquidation de la retraite diminue d’environ 10 points entre les générations 1938 et 1985 pour les salariés du secteur privé", indique le journal économique.
"Pour un non cadre, ce taux passerait de 83,6% à 73,5%, et pour un cadre, de 64,1% à 53,2%", ajoute-t-il.
Cette dégradation s’explique "par la réforme de 1993 (allongement du nombre des meilleures années prises en compte) et l’évolution des pensions des régimes complémentaires (AGIRC-ARRCO), suite aux accords de 1996 et de 2003", précise le journal.
Selon de précédentes informations fin octobre, le COR évalue à environ 25 milliards d’euros (soit 1% du PIB) le besoin de financement du système de retraites en 2020, une perspective plus dégradée que celle présentée en 2005 (0,8% du PIB).
"La masse des pensions progresserait plus vite que la masse des cotisations jusque vers 2040, du fait de la très forte croissance du nombre de retraités", précise la Tribune. Ainsi, le besoin de financement passerait à 1,8% du PIB en 2040, et à 1,7% en 2050 (soit près de 70 milliards d’euros, en euros constants de 2006).
Jusqu’en 2015, "le nombre de cotisants progresserait vivement, passant de 25,2 millions en 2006, à 26,8 millions en 2015". Il serait ensuite "quasiment stable entre 2015 et 2030, puis augmenterait fortement entre 2030 et 2050", précise le COR.
Parrallèlement, "le nombre des retraités progresserait rapidement jusqu’en 2050, passant de 13,8 millions en 2006 à 22,3 millions en 2050", relève le COR.
Le Conseil d’orientation des retraites, qui réunit des parlementaires, des partenaires sociaux, des experts et des représentants de l’Etat, doit aider le gouvernement à préparer la nouvelle réforme des retraites prévue en 2008.
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