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Des enseignants soutenus par le SUNDEP obtiennent de 11 000 à 14 700 € d’indemnités

Des enseignants soutenus par le SUNDEP obtiennent de 11 000 à 14 700 € d’indemnités

Des enseignants soutenus par le SUNDEP obtiennent de 11 000 à 14 700 € d’indemnités
Publié le lundi 16 mars 2009.


Le SUNDEP a soutenu une action collective (auprès du tribunal administratif de Lyon) pour 7 maîtres ex PCEG (instits ou profs des écoles en collège).

Nous avions au départ contesté (avec d’autres organisations) le fait qu’ils soient soumis à une obligation de service de 21 h hebdomadaires alors qu’un décret imposait le passage à 18 h.

Après victoire sur ce point, nous avons poursuivi pour demander le paiement des heures effectuées en trop pendant plusieurs années : le TA nous donne donc raison.

Au passage nous précisons la stratégie du SUNDEP en matière judiciaire :

d’autres organisations privilégient des actions nationales spectaculaires : elles peuvent être sur le long terme utiles pour rétablir une jurisprudence d’« avant la loi Censi ». Nous constatons cependant qu’elles servent surtout l’intérêt des organisations qui les portent, notamment pour une « reconnaissance institutionnelle » dans l’enseignement catholique, peu évidente d’ailleurs vu les dernières manœuvres du ministère pour n’inviter que les syndicats « adoubés » (CFDT, CFTC et SPELC) au détriment des autres. Mais elles sont de peu d’intérêt pour les personnels, car on ne voit pas les progrès réalisés par les « nouveaux » accords sur l’indemnité de départ à la retraite ou sur la prévoyance. nous préférons des actions certes moins spectaculaires mais qui doivent aboutir à des résultats plus concrets au profit des maîtres ou des personnels de droit privé. Ainsi nous soutenons des recours en prud’hommes, en TA, nous contraignons le ministère et le privé à reculer lorsque ce dernier prétend filtrer les enseignants selon des critères religieux …

Des actions étaient engagées (notamment par la CFTC) depuis qu’un décret du 18 janvier 2002 faisait explicitement référence aux décrets de 1950 sur les obligations de service en 2nd degré pour tous les enseignants « non agrégés », les PCEG devant être inclus dans cette référence.

Nous avons nous aussi engagé des actions, le ministère a finalement entériné la jurisprudence qui se dégageait par une circulaire du 16 juillet 2007. Elle généralisait le passage à 18 heures pour tous les instituteurs - PCEG - profs des écoles en collège à partir de la rentrée 2007.

Cependant, cette circulaire ne prévoyait aucune indemnisation pour les heures effectuées en trop, et le rectorat de Lyon refusait de payer les heures supplémentaires ainsi réalisées par ces collègues.

Nous avons donc déposé 7 dossiers d’adhérents ou de sympathisants devant le TA de Lyon, avec une demande d’indemnisation correspondant aux 3 heures supplémentaires pendant les quatre dernières années (limitation du recours indemnitaire possible en TA).

En première instance, le TA nous a donc donné raison, le rectorat propose de verser à chacun des sommes se situant entre 11 000 et 14 700 euros.

La décision d’aller en appel pour demander en sus le versement d’intérêts de retard n’est pas encore prise.