voici le résultat des rencontres avec le ministère le 25 octobre dernier
Un CDI pour les délégués auxiliaires du privé ?
Il faut tout d’abord rappeler que l’Etat français a été sommé de se mettre en conformité avec une loi européenne du 28 juin 1999 sur la précarité dans le secteur public. Il l’a fait par la loi du 26 juillet ... 2005 !
Et ce dispositif n’est toujours pas appliqué aux précaires de l’enseignement privé, alors qu’il l’est à ceux du public depuis la rentrée 2006.
Pourtant, la précarité est encore plus forte dans le privé : alors que le public connaît un taux global de précaires de 4,3% (la moitié étant des surveillants et assistants d’éducation), le privé compte : 6,1% suppléants en 1er degré, contre... 0,1% dans le public ! 16,9% délégués auxiliaires dans le 2nd degré contre 3,7% de contractuels et vacataires dans le public. Pour autant, d’après ce que nous en dit le ministère, cela va se faire a minima : ceux qui attendaient une amélioration en termes de sécurité de l’emploi, de stabilisation d’une situation administrative, de progression d’une rémunération pourtant pas forcément élyséenne, tous ceux-là seront déçus. En marge, les responsables du ministère nous annoncent ne pas prévoir de diminution du nombre de cafépiens à la session 2008...
Point sur l’état de nos informations après la rencontre au ministère le 25 octobre dernier, et sur les règles qui ont été appliquées dans le public (notamment d’après des informations de SUD Education).
TRACT / AFFICHE JOINT
Bonjour j’enseigne depuis 6 ans en anglais ( 2nd degré ) suis je assurée d’avoir enfin un poste ? d’avance merci
Ecoles, collèges et lycées. Un CDI pour les délégués auxiliaires du privé ? Article publié le dimanche 25 novembre 2007.
Il faut tout d’abord rappeler que l’Etat français a été sommé de se mettre en conformité avec une loi européenne du 28 juin 1999 sur la précarité dans le secteur public. Il l’a fait par la loi du 26 juillet ... 2005 !
Et ce dispositif n’est toujours pas appliqué aux précaires de l’enseignement privé, alors qu’il l’est à ceux du public depuis à la rentrée 2006.
Pourtant, la précarité est encore plus forte dans le privé : alors que le public connaît un taux global de précaires de 4,3% (la moitié étant des surveillants et assistants d’éducation), le privé compte : - 6,1% suppléants en 1er degré, contre... 0,1% dans le public ! - 16,9% délégués auxiliaires dans le 2nd degré contre 3,7% de contractuels et vacataires dans le public.
Pour autant, d’après ce que nous en dit le ministère, cela va se faire à minima : ceux qui attendaient une amélioration en termes de sécurité de l’emploi, de stabilisation d’une situation administrative, de progression d’une rémunération pourtant pas forcément élyséenne, tous ceux-là seront déçus.
En marge, les responsables du ministère nous annoncent ne pas prévoir de diminution du nombre de cafépiens à la session 2008...
Point sur l’état de nos informations après la rencontre au ministère le 25 octobre dernier, et sur les règles qui ont été appliquées dans le public (notamment d’après des informations de SUD Education).
Inventaire des précaires du privé susceptibles de bénéficier de la mesure En juillet, le ministère a effectué une enquête auprès des rectorats. Il en ressort que la mesure pourrait concerner : 400 supléants du primaire, 1.100 délégués rectoraux (ou DA : délégués académiques) en second degré.
Quel type de contrat hypothèse minimale : les DA (ou suppléants) contractualisés bénéficient seulement d’un CDI , nouveau type de contrat ne permettant pas d’évolution ultérieure. Ce ne serait pas un contrat définitif. Le gain ne se situerait que dans l’indemnité de licenciement suite à la rupture du CDI ... ➊
hypothèse maximale : les DA (ou suppléants) contractualisés bénéficient d’un contrat définitif, ce qui leur permettrait de bénéficier d’une évolution de carrière en leur ouvrant les listes d’aptitude (pour AECE puis certifié, PLP, PEPS, prof des écoles).
Les responsables du ministère nous disent être plutôt favorables à l’hypothèse maximale, mais la décision implique l’étude des conséquences financières sur les retraites complémentaires et sur le régime additionnel des retraites (Bercy comme grand méchant loup...).➋
Un responsable évoque les futures mesures qui seront tirées de la réflexion de la commission Pochard sur l’évolution du métier d’enseignant. Or celle-ci n’en est qu’aux consultations, et son rapport n’est pas attendu avant décembre - janvier ...
A quelles conditions ? D’après ce qui s’est passé dans le public, deux cas de figure sont envisagés :
les DA (ou suppléants) âgés de plus de 50 ans,et ayant accompli 6 ans de service effectif au cours des 8 dernières années (et ce dans n’importe quelle structure des trois fonctions publiques) accèderaient automatiquement au CDI ou au contrat définitif ;
ceux de moins de 50 ans ayant accompli 6 ans en continu, accèderaient automatiquement au CDI ou au contrat définitif au terme de la sixième année de CDD.
Au moins 6 ans pour être contractualisé, c’est long !
Plusieurs questions se posent :
pour quel types de services ? Seraient pris en compte les services d’enseignement dans le public comme dans le privé sous contrat. Une heure hebdomadaire suffirait ; - 6 ans en continu : chaque année son contrat aura dû s’achever au plus tôt le 30 juin, et le suivant commencer au plus tard le 15 octobre ; - quelles dates de référence ? Pour le privé, les dates retenues seront celles de publication de la circulaire ou du décret d’application aux maîtres du privé sous contrat (à venir !) ;
pour ceux qui auraient accumulé les 6 ans, mais seraient désormais au chômage : il faudra être en fonction à la date de publication du texte applicable au privé, mais aussi au moment de la validation par inspection. Cependant, le ministère est prêt à envisager les cas particuliers qui lui seront présentés, notamment ceux de maîtres licenciés dans leur 7e année qui auraient dû être en CDI depuis 6 ans.
Des commissions consultatives pour les précaires ? Dans le public, elles doivent être mises en place avant le 31 mars 2008.
Leurs compétences : décision individuelle relative aux licenciements, décision concernant les sanctions disciplinaires, toute question d’ordre individuel relative à la situation professionnelle.
Le même type d’instance devra être installée pour les précaires du privé, mais nous ne connaissons pas encore la date.
➀ D’après ce qui se passe dans le public, ces indemnités pourraient être calculées de la manière suivante : moitié de la rémunération pour chacune des 12 premières années, tiers de la rémunération pour les autres, maximum 12 fois la rémunération de base (ex : dernière rémunération mensuelle : 1.500 € net, durée des services 15 ans, indemnités : 10.500 €).
➁ A travers les échanges le MEN découvre ( ?) que les DA ont toujours cotisé aux caisses ARRCO et AGIRC et non à l’IRCANTEC comme le prescrit un décret du 17 janvier 1986. Le MEN se renseignera sur les cotisations des DA.
La mesure de contractualisation serait d’autant plus facile s’ils cotisent déjà à l’ARRCO et à l’AGIRC.
Bonjour afin de répondre aux nombreuses demandes par téléphone pour cette nouvelle disposition je vous invite à m’envoyer vos coordonnées et premiers renseignements via cet email
sundepbretagne@voila.fr
sep sundep bretagne
Lors de la dernière réunion au ministère, le 10 janvier, celui-ci devait nous remettre la circulaire d’application au privé de cette mesure. Las, le ministère a encore repoussé cette parution jusqu’à une nouvelle réunion le 25 janvier.
Cependant, nous avons pu questionner ses responsables et éclaircir certains points. En gros, le dispositif sera calqué sur celui du public (sauf passage en « contrat définitif ») et, pour la gestion des postes, sur ce qui avait été appliqué lors des promotions Sapin.
Il faut tout d’abord rappeler que l’État français a été sommé de se mettre en conformité avec une loi européenne du 28 juin 1999 sur la précarité dans le secteur public. Il l’a fait par la loi du 26 juillet... 2005 !
Ce dispositif est appliqué aux précaires du public depuis la rentrée 2006. Il sera donc transposé avec beaucoup de retard à ceux du privé sous contrat...
Pourtant, la précarité est encore plus forte dans le privé : alors que le public connaît un taux global de précaires de 4,3% (la moitié étant des surveillants et assistants d’éducation), le privé compte : 6,1% suppléants en 1er degré, contre... 0,1% dans le public ! 16,9% délégués auxiliaires dans le 2nd degré contre 3,7% de contractuels et vacataires dans le public.
Le dispositif retenu pour les enseignants du privé est finalement assez positif : ils seront bien contractualisés, à terme, en contrat définitif, avec des perspectives de carrière en 1er degré vers prof des écoles ; en 2nd degré de MA2 vers AE (pour le moment limitées à 2010), puis vers certifié.
Point sur l’état de nos informations après la rencontre au ministère le 10 janvier.
TRACT / AFFICHE JOINT (suite à la réunion du 25 octobre 2007)
CDI pour DA et suppléants ? Sommaire 1. Inventaire des précaires du (...) 2. Quel type de contrat 3. À quelles conditions 4. Des commissions consultatives (...) 1. Inventaire des précaires du privé susceptibles de bénéficier de la mesure En juillet, le ministère a effectué une enquête auprès des rectorats. Il en ressort que la mesure pourrait concerner 1.350 précaires dès cette année : 250 suppléants du primaire, 1.150 délégués auxiliaires (ou DA) en second degré.
2. Quel type de contrat ? Le MEN envisage une procédure en deux temps : 21. les DA (ou suppléants) passeraient en CDI immédiatement Ce ne serait pas un contrat définitif. Le gain ne se situerait que dans l’indemnité de licenciement en cas de rupture du CDI ... D’après ce qui se passe dans le public, ces indemnités pourraient être calculées de la manière suivante : moitié de la rémunération pour chacune des 12 premières années, tiers de la rémunération pour les autres, maximum 12 fois la rémunération de base (ex : dernière rémunération mensuelle : 1 500 € net, durée des services 15 ans, indemnités : 10 500 €).
22. les DA (ou suppléants) bénéficieraient d’un contrat définitif après une période probatoire, sanctionnée par une inspection favorable ou un avis sur dossier. Cette période probatoire peut être prolongée d’une année si le maître n’a pas été validé à l’issue de la 1e année. Elle peut être effectuée sur service protégé ou, bien sûr, sur heures vacantes.
3. À quelles conditions ? 31. Prise en compte des 6 ans suivant l’âge
Les DA (ou suppléants) âgés de plus de 50 ans, et ayant accompli 6 ans de service effectif au cours des 8 dernières années accèderaient automatiquement au CDI ;
Ceux de moins de 50 ans ayant accompli 6 ans en continu, accèderaient automatiquement au CDI au terme de la sixième année de CDD.
Les DA (ou suppléants) qui atteindront ces conditions ultérieurement pourront bénéficier de la même procédure.
Pour ceux qui auraient cumulé les 6 ans, mais seraient désormais au chômage : ils pourraient bénéficier d’un CDI mais il faudrait qu’ils aient un poste pour valider par inspection le passage en contrat définitif. Le ministère est prêt à envisager les cas particuliers qui lui seront présentés, notamment ceux de maîtres licenciés dans leur 7e année qui auraient dû être en CDI depuis 2006.
32. Services pris en compte dans les 6 ans
Tous services accomplis dans la fonction publique d’Etat (donc pas dans la territoriale ni dans l’hospitalière), mais pas les contrats d’insertion ;
Les services d’enseignement sont estimés « continus » si, chaque année, le contrat s’est achevé au plus tôt le 30 juin, et si le suivant a commencé au plus tard le 15 octobre. Mais le ministère constate que les académies peuvent avoir des pratiques différentes d’interruption de contrat l’été : certaines au 3 juillet, d’autres au 31 août. Même si ça n’a pas d’influence sur la contractualisation, ça en a sur la rémunération ! Le ministère fera un rappel aux recteurs pour que tous aillent jusqu’au 31 août ;
Sont pris en compte les congés maladie, maternité, service national, mais pas les congés parentaux (car ils suspendent le contrat de travail) ;
Pour les services dans l’enseignement privé, les heures OGEC ne sont prises en compte, ni les services d’enseignement dans des écoles sous contrat simple ;
Pour la prise en compte de ces temps de service, pas d’indication sur le temps de travail hebdomadaire : une heure pourrait suffire.
33. Reclassement
Pour les suppléants du 1e degré : tous devraient passer sur une échelle de rémunération équivalente aux MA2 ;
Les délégués auxiliaires du second degré resteront rémunérés sur leur échelle de MA.
34. Date de la contractualisation
Pour ceux qui ont déjà rempli les conditions, dès la parution de la circulaire (25 janvier 2008 ?).
Mais l’un des enjeux est la prise en compte des DA et suppléants concernés lors du mouvement de l’emploi : l’ordre d’examen privilégie (après les pertes d’heures, les mutations et les lauréats de concours) les DA et suppléants une fois qu’ ils ont validé, après la période probatoire.
Donc, pour ceux bénéficiaires du CDI mais encore en période probatoire, il va falloir être extrêmement vigilant, d’autant que l’emploi sera très tendu cette année.
4. Des commissions consultatives pour les précaires ? Dans le public, elles doivent être mises en place avant le 31 mars 2008. Leurs compétences : décision individuelle relative aux licenciements, décision concernant les sanctions disciplinaires, toute question d’ordre individuel relative à la situation professionnelle.
Pour nous, une instance spécifique pour les précaires risque d’isoler leur suivi du reste des autres enseignants.
Nous revendiquons qu’ils soient gérés par les Commissions Consultatives Mixtes (CCMD et CCMA), mais en étant électeurs et éligibles dans ces instances.
Le fait que ce soit les CCMD et CCMA semble convenir au ministère, reste leur prise en compte pour l’élection ...
Publié le samedi 12 janvier 2008
CDI pour les suppléants et délégués académiques du privé (mise à jour le 25 janvier 2008) ?
Pas encore de publication, mais un projet de circulaire qui nous permet de clarifier certains points.
Il faut tout d’abord rappeler que l’État français a été sommé de se mettre en conformité avec une directive européenne du 28 juin 1999 sur la précarité dans le secteur public. Il l’a fait par la loi du 26 juillet... 2005 !
Ce dispositif est appliqué aux précaires du public depuis la rentrée 2006. Il sera donc transposé avec beaucoup de retard à ceux du privé sous contrat...
La date de parution de cette circulaire nous interroge tous : le ministère ne se hasarde plus à nous donner une date. Il nous dit seulement qu’il veut aller vite maintenant. Mais fin octobre, il déclarait que la contractualisation des DA était sa priorité : cela fait 3 mois ...
Cette fois, ses responsables ont dû retarder la parution car le texte transposait imparfaitement les dispositions appliquées aux enseignants du public à ceux du privé. Ils ont promis d’envoyer un nouveau projet de circulaire aux différentes organisations syndicales présentes, dans les 15 jours.
Sommaire 1. Inventaire des précaires du (...) 2. Quel type de contrat 3. À quelles conditions 4. Des commissions consultatives (...) 1. Inventaire des précaires du privé susceptibles de bénéficier de la mesure En juillet, le ministère a effectué une enquête auprès des rectorats. Il en ressort que la mesure pourrait concerner 1 500 précaires dès cette année : 250 suppléants du primaire (sur environ 2 500), 1 150 délégués académiques (ou DA) en second degré (sur environ 17 000).
La précarité est très forte dans le privé : alors que le public connaît un taux global de précaires de 4,3% (la moitié étant des surveillants et assistants d’éducation), le privé compte : 6,1% suppléants en 1er degré, contre... 0,1% dans le public ! 16,9% délégués académiques dans le 2nd degré contre 3,7% de contractuels et vacataires dans le public.
On le voit, la mesure est loin de répondre à l’ampleur du problème.
2. Quel type de contrat ? Le MEN envisage une procédure en deux temps : les DA ou les suppléants passent en CDI C’est un contrat « provisoire ». Le gain ne se situe que dans l’indemnité de licenciement en cas de rupture du CDI ... les DA ou les suppléants bénéficieraient d’un contrat définitif après une période probatoire.
3. À quelles conditions ? 31. Prise en compte des 6 ans suivant l’âge Les DA ou les suppléants âgés de plus de 50 ans, et ayant accompli 6 ans de service effectif au cours des 8 dernières années accèderaient automatiquement au CDI ; Ceux de moins de 50 ans ayant accompli 6 ans en continu, accèderaient automatiquement au CDI au terme de la sixième année de CDD, sous condition que leur contrat ait été renouvelé la 7e année.
Les DA ou les suppléants qui atteindront ces conditions ultérieurement pourront bénéficier de la même procédure.
32. Services retenus dans les 6 ans Tous services accomplis pour le ministère de l’éducation nationale, donc y compris les services de surveillance dans le public (mais pas dans le privé puisqu’ils ne sont pas rémunérés par le ministère). Les services des maîtres sous contrat simple ne peuvent pas non plus être pris en compte puisque l’employeur est l’établissement et non l’Etat. Sont pris en compte les congés maladie, maternité, service national, mais pas les congés parentaux (car ils suspendent le contrat de travail) ; Les services d’enseignement sont estimés « continus » si, chaque année, le contrat s’est achevé au plus tôt le 30 juin, et si le suivant a commencé au plus tard le 15 octobre. S’il y a une interruption, le décompte repart à partir du début du nouveau contrat. Pour la prise en compte de ces temps de service, pas d’indication sur le temps de travail hebdomadaire : une heure pourrait suffire.
Date d’interruption des contrats pendant les vacances d’été Nous avons porté à la connaissance du ministère que les rectorats peuvent avoir des pratiques différentes d’interruption de contrat l’été : certaines au 3 juillet, d’autres au 31 août. Même si ça n’a pas d’influence sur la contractualisation, ça en a sur la rémunération ! Le ministère fera un rappel aux recteurs pour que tous aillent jusqu’au 31 août. 33. Date du passage en CDI Les maîtres bénéficiaires d’un CDD d’une durée supérieure à six années au 27 juillet 2005, date de publication de la loi, verront leurs contrats transformés immédiatement (dès parution de la circulaire) en CDI. Ceux qui ont obtenu ces conditions depuis verront leur CDD transformé en CDI dès le renouvellement de leur contrat. Ceux qui remplissaient ces conditions mais qui, postérieurement au 27 juillet 2005, ont perdu leur emploi devraient faire l’objet d’une priorité de réemploi de la part des rectorats ou, à défaut, doivent se voir verser l’indemnité de licenciement à laquelle ils ont droit du fait de la rupture de leur CDI.
Indemnités de licenciement D’après ce qui se passe dans le public, ces indemnités pourraient être calculées de la manière suivante : moitié de la rémunération pour chacune des 12 premières années, tiers de la rémunération pour les autres, maximum 12 fois la rémunération de base (ex : dernière rémunération mensuelle : 1 500 € net, durée des services 15 ans, indemnités : 10 500 €). 34. Rentrée 2008 : le réemploi des DA et suppléants Nous avons revendiqué une application de la mesure au 1e septembre 2007, de façon à ce que les maîtres concernés bénéficient dune priorité de réemploi.
D’autres syndicats s’y sont opposés parce que la procédure des mutations est déjà engagée. Nous déplorons cette attitude qui se fait au détriment des plus précaires.
Le ministère a choisi une voie médiane : l’application, pour ceux qui n’avaient pas encore les 6 ans au 27 juillet 2005, ne se fera qu’à l’ouverture de leur nouveau contrat, soit au 1er septembre 2008.
Cependant, il « recommande » l’attribution d’un contrat provisoire sur un service protégé ou, s’il en reste à l’issue du mouvement, sur un service vacant pour que les maîtres concernés puissent effectuer une année de stage dans les mêmes conditions que les lauréats des concours internes de l’enseignement privé.
Pour obtenir un emploi Tout va dépendre de la volonté des commissions de l’emploi et des CCM d’appliquer ces recommandations. Faites-nous remonter vos dossiers. 35. L’obtention du contrat définitif A l’issue de cette année de stage, une inspection permettra de valider les maîtres en CDI pour obtenir un contrat définitif. Ceux qui auraient eu une inspection favorable dans l’année précédant leur année de stage en seront dispensés.
Cette période probatoire peut être prolongée d’une année si le maître n’a pas été validé à l’issue de la 1e année : temps de travail insuffisant, congé maternité ou maladie, inspection défavorable ...
Ceux qui n’y seront pas autorisés verront leur contrat provisoire résilié sans que cette résiliation entraîne de plein droit celle du CDI dont ils continuent de bénéficier.
Les maîtres bénéficiaires d’un contrat provisoire devront, comme les lauréats des concours internes, s’inscrire dans le mouvement sans attendre d’être inspectés. Lors de l’examen de leur candidature, leur rang de priorité sera celui des maîtres bénéficiaires d’une mesure de résorption de l’emploi précaire (donc après les pertes d’heures, les mutations et les lauréats de concours).
Les maîtres seront affectés sur un service vacant, avec un contrat « définitif ». Si, localement, il n’y a pas d’heures vacantes, leur dossier remontera en commission nationale d’affectation (CNA) pour voir les possibilités d’affectation dans une autre académie.
36. Reclassement Durant l’année de stage : les maîtres du 1e’ degré titulaires d’une licence sont reclassés au premier échelon de l’échelle de MA2. ceux du 2nd degré restent rémunérés sur leur échelle de MA, à l’échelon qu’ils avaient atteint.
Après l’obtention du contrat définitif, le reclassement se fait dans l’échelle de MA correspondant aux diplômes.
Pour la suite de la carrière, les promotions possibles sont en 1er degré vers prof des écoles ; en 2nd degré de MA2 vers AE (pour le moment ces promotions sont budgétées jusqu’en 2010), puis vers certifié.
4. Des commissions consultatives pour les précaires ? Dans le public, elles doivent être mises en place avant le 31 mars 2008. Leurs compétences : décision individuelle relative aux licenciements, décision concernant les sanctions disciplinaires, toute question d’ordre individuel relative à la situation professionnelle. Pour nous, une instance spécifique pour les précaires risque d’isoler leur suivi du reste des autres enseignants.
Nous revendiquons qu’ils soient gérés par les Commissions Consultatives Mixtes (CCMD et CCMA), mais en étant électeurs et éligibles dans ces instances.
Le ministère entérine le rôle des CCMD (pour les suppléants du 1er degré) et CCMA (pour les délégués académiques du 2nd degré) pour contrôler l’affectation de ces nouveaux CDI, et leur éventuel licenciement.
Reste à voir les modalités de leur participation aux élections ...
ENFIN : la circulaire permettant aux DA d’accéder à un CDI est sortie ! Article publié le lundi 3 mars 2008.
La circulaire ministérielle datée du 29 février 2008 permettant l’attribution d’un CDI aux DA justifiant des conditions que nous avions déjà énoncées, est enfin parue ! Extrait de la circulaire
"Objet : Transformation des contrats des maîtres suppléants (1er degré) et des délégués académiques (2nd degré) en contrats à durée indéterminée
...
La présente circulaire précise les conditions particulières dans lesquelles les maîtres suppléants (1er degré) et les délégués académiques (2nd degré) remplissant les conditions posées par la loi, peuvent bénéficier d’un CDI, ainsi que les modalités d’obtention, pour les bénéficiaires d’un CDI, d’un contrat définitif au sens de la loi Debré.
1 - Conditions d’obtention d’un contrat à durée indéterminée :
Un contrat à durée indéterminée (CDI) doit être attribué à tout maître délégué ou suppléant dès lors qu’il remplit les deux conditions posées par la loi du 26 juillet 2005 : avoir été employé par l’Etat pendant une période de six années ; avoir eu son contrat renouvelé la septième année.
Une enquête conduite auprès des inspections académiques (1er degré) et des rectorats (2nd degré) fait apparaître que le nombre d’instituteurs suppléants et de délégués académiques potentiellement concernés se situe aux environs de 1 500.
1.1. - Le maître doit avoir été employé par l’Etat durant six années :
Durant les six années précédant la transformation du CDD en CDI, l’Etat doit avoir employé le maître sur des fonctions d’enseignant. Toutefois, il n’est pas nécessaire que ces fonctions aient été exercées dans l’enseignement privé, les services d’enseignement dans le public étant également pris en compte pour le calcul des six années. En revanche, les services accomplis dans les établissements d’enseignement privés sous contrat simple ne peuvent être pris en compte, l’employeur étant l’établissement et non l’Etat. Les six années doivent correspondre à une période continue. En cas d’interruption, c’est le nouvel engagement qui marque le point de départ de la période de six années. Les contrats de 10 mois correspondant à l’année scolaire sont considérés comme successifs, c’est-à-dire comme des contrats de 12 mois. Pour les maîtres âgés de plus de cinquante ans, cette condition est assouplie. Il suffit en effet, pour bénéficier d’un CDI, qu’ils aient été employés durant six années au cours des huit dernières années. Les services effectués par les maîtres sont considérés comme ayant été exercés à temps plein pour le calcul des six années, quelle que soit la quotité de service. Il n’y a donc pas lieu de proratiser ou d’exclure les services effectués avec une quotité de travail inférieure à l’obligation réglementaire de service, y compris lorsqu’elle est inférieure à un mi-temps.
1.2. - Mise en oeuvre des dispositions :
La loi du 26 juillet 2005 étant d’application immédiate, les maîtres bénéficiaires d’un CDD d’une durée supérieure à six années depuis le 27 juillet 2005, date de publication de la loi, verront leurs contrats transformés sans délai en CDI. Il vous appartiendra également de tirer les conséquences de cette transformation du CDD en CDI pour les maîtres qui remplissaient les conditions d’obtention d’un CDI mais qui, postérieurement au 27 juillet 2005, ont perdu leur emploi.
Chaque fois que vous le pourrez, vous proposerez à ces maîtres un service, auquel cas il bénéficieront automatiquement d’un CDI. Si vous n’êtes pas en mesure de leur proposer un service, vous leur verserez l’indemnité de licenciement à laquelle ils ont droit du chef de la rupture de leur CDI.
Le dispositif de contractualisation prévu par la loi 26 juillet 2005 étant pérenne, vous veillerez, à chaque fois qu’un maître justifiera d’une période de six années en CDD, à transformer ce dernier en CDI dès lors que le contrat est renouvelé.
1.3. - Le licenciement des maîtres bénéficiaires d’un CDI :
La circulaire susvisée du ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique du 26 novembre 2007 précise les conditions dans lesquelles il peut être mis fin à un CDI.
Pour la mise en oeuvre de ses dispositions qui sont applicables aux maîtres du privé, la commission consultative mixte départementale (CCMD), pour le 1er degré, et la commission consultative mixte académique (CCMA), pour le 2nd degré, assureront les attributions dévolues à la commission consultative paritaire des agents non titulaires.
2 - La contractualisation à titre définitif des maîtres bénéficiaires d’un CDI :
Dans le souci tant de simplifier la gestion des maîtres que de donner au CDI un contenu adapté à l’enseignement privé sous contrat d’association avec l’Etat, les bénéficiaires d’un CDI peuvent obtenir un contrat définitif dans les conditions précisées ci-après.
2.1. - L’attribution d’un contrat provisoire aux maîtres en CDI :
A partir de cette année, vous donnerez à chaque rentrée scolaire aux maîtres qui ont bénéficié d’un CDI au cours de l’année scolaire précédente, un contrat de stagiaire sur un service protégé ou, à l’issue du mouvement, sur un service vacant pour qu’ils puissent effectuer une année de stage dans les mêmes conditions que les lauréats des concours internes de l’enseignement privé. Durant cette année de stage, vous veillerez à ce que les maîtres qui n’ont pas été inspectés au cours des deux années scolaires précédentes fassent systématiquement l’objet d’une inspection qui, si elle est favorable, leur permettra d’obtenir un contrat définitif.
2.2. - L’obtention d’un contrat définitif :
Au cours de leur année de stage, les maîtres bénéficiaires d’un CDI devront, comme les lauréats des concours internes, s’inscrire dans le mouvement sans attendre d’être inspectés. Lors de l’examen de leur candidature, leur rang de priorité sera celui des maîtres bénéficiaires d’une mesure de résorption de l’emploi précaire. Au terme du mouvement, vous attribuerez aux maîtres qui ont trouvé un service vacant et dont l’inspection aura été favorable, un contrat définitif dans les conditions de droit commun. La situation des maîtres du 2nd degré dont l’inspection aura été favorable mais qui n’auront pu trouver un service vacant sera examinée par la commission nationale d’affectation (CNA). Les maîtres du 1er degré dans la même situation pourront rechercher un service dans un autre département. Les maîtres dont l’inspection aura été défavorable pourront être autorisés à effectuer une seconde année de stage. L’absence d’autorisation d’effectuer une seconde année de stage ou un nouvel avis défavorable au terme de cette seconde année n’entraînant pas de plein droit la fin du CDI, il vous appartiendra d’engager une procédure de résiliation du contrat pour insuffisance professionnelle.
2.3. Classement des maîtres bénéficiaires d’un contrat provisoire puis définitif :
Durant l’année de stage, les maîtres du 1er degré conservent leur rémunération d’instituteur suppléant. A l’issue de l’année de stage, ils sont classés, sans conservation d’ancienneté, au 1er échelon de l’échelle de rémunération d’instituteur, quelle que soit la durée de leurs services de suppléance. En effet, la reprise de ces services ne peut conduire les intéressés à être placés dans une position plus favorable que celle qui résulte de leur classement à un indice égal ou immédiatement supérieur à celui détenu dans leur ancien emploi. Les maîtres du 2nd degré, qui sont déjà classés sur une échelle de MA, conservent leur échelon ainsi que l’ancienneté qu’ils y détiennent. "
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