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liberté de conscience ?

L’enseignement catholique veut des "marges de liberté" par rapport à la loi Debré

Publié le vendredi 21 septembre 2007.


Dans une série d’interviews, E. de Labarre, le nouveau secrétaire général de l’Enseignement catholique, évoque le nombre insuffisant d’enseignants "pour répondre à la demande des familles".

Sur le sujet, il ne demande cependant pas la remise en question de la répartition traditionnelle 80% pour le public /20% pour le privé. Il faut dire qu’elle n’est pas appliquée pour 2008 : 11.200 suppressions de postes dont 9.400 d’enseignants du public, 1.400 du privé. Si elle l’était, le privé en perdrait 2.120 (dixit le Canard enchaîné).

Surtout, il annonce la mise en place d’un groupe de travail pour "évaluer la marge de liberté des chefs d’établissement dans le fonctionnement de leur établissement au regard de la loi Debré". Sur le "caractère propre" (notion d’ailleurs jamais définie), il considère comme "suicidaire que l’Enseignement catholique cherche à imposer en son sein ce à quoi il croit, car ce faisant, il contredirait un de ses fondements essentiels, à savoir la liberté de conscience". Cependant, il souhaite "généraliser l’enseignement de la culture chrétienne par tous les établissements."

jeudi 20 septembre 2007 sundep national