D’après une dépêche de l’AEF, cinq universités catholiques ainsi que des centres de formation dépendant de l’enseignement catholique étudient la possibilité de proposer des masters spécifiques en direction des futurs enseignants du privé sous contrat.
Ces masters seraient intégrés au domaine des « sciences de l’homme » sous une mention large « enseignement, éducation et formation ».
Des modules spécifiques pour sensibiliser les étudiants au caractère propre de l’Enseignement catholique y seraient organisés.
Dans leur grande largesse, ces responsables envisagent des partenariats avec des universités publiques dans les seules régions où il n’existe pas d’université catholique.
Commentaires : même si ce type de dispositif fermé existe déjà (principalement par les CFP pour le 1er degré), il y a bien là projet de généralisation ; l’enseignement catholique prétend depuis quelques années déjà que les maths, l’EPS et toutes les matières nécessitent une approche spécifique sous l’angle de la religion, et a multiplié les formations, financées sur fonds publics, qui veulent promouvoir cette vision. Le danger est bien sûr un retour de l’obscurantisme, tel qu’on peut le voir dans de nombreux pays où des responsables religieux tentent d’imposer l’enseignement de principes bibliques (ex : la création du monde en 7 jours) à la place des connaissances établies par la science (ex : le « big bang »). les recrutements des enseignants dans le privé sous contrat en France relèvent exclusivement de la responsabilité de l’Etat, lequel garantit la liberté de conscience. Sur cette base, nous obtenons chaque année (poux deux enseignantes à Versailles et Nantes en 2008) la réintégration de lauréats de concours éliminés illégalement par l’enseignement privé. Nous contesterons tout dispositif visant à imposer aux candidats enseignants le respect d’un « caractère propre » non conforme à leurs options philosophiques, politiques, religieuses, d’orientation sexuelle ou liées à des choix de vie.
lundi 20 octobre 2008
les recrutements des enseignants dans le privé sous contrat en France relèvent exclusivement de la responsabilité de l’Etat, lequel garantit la liberté de conscience. Sur cette base, nous obtenons chaque année (poux deux enseignantes à Versailles et Nantes en 2008) la réintégration de lauréats de concours éliminés illégalement par l’enseignement privé. Nous contesterons tout dispositif visant à imposer aux candidats enseignants le respect d’un « caractère propre » non conforme à leurs options philosophiques, politiques, religieuses, d’orientation sexuelle ou liées à des choix de vie.
bravo au sundep pour cela !